• Pour la deuxième fois, avant une réunion d'importance sur le mode de gestion de l'eau, M Daugan faisait paraître dans la presse un article:

    Cet article est paru dans le Télégramme le jour même (21/12/2015)de la réunion de Dinan Communauté qui devait décider de la gestion de l'eau. Nous avons surligné en jaune quelques éléments de réflexion qui nous semble devoir être interrogés ou discutés.

    Commentaires sur les extraits surlignés en jaune dans l'article de presse ci-dessus:

     ==>Étonnante contradiction: comment peut-on dans la même phrase dire que la différence de coût est insignifiante mais que l'on a pas les chiffres pour pouvoir comparer! La seule chose à disposition est une projection d'un cabinet alors même que le collectif DIC'EAU tente d'expliquer depuis des mois qu'il est possible de faire une autre étude gratuite par la FNCCR (Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et en Régie:lien vers le site FNCCR)

     

    ==>Comment expliquer alors qu'il puisse y avoir des collectivités qui choisissent une des formes possibles de régie, sont-elles devenues folles?

     

    ==>En effet, il faut du temps et il est regrettable que cela n'ait pas été fait. Pour autant s'il ne s'agit que d'un problème de temps alors une solution est possible: ne pas choisir une délégation de 12 années, mais privilégier un avenant, une forme de contrat court. Ceci permettra d'être assuré d'avoir de l'eau et donnera le temps nécessaire à une véritable réflexion basée cette fois-ci sur des données valides et comparables.

     

     ==>En effet ce serait ennuyeux, mais dans ce même article on peut pourtant lire que grâce à l'action vigilante des élus une manne de 2 M d'€ a été récupérée, il semblerait que le contrôle puisse quand même s'exercer:

     Il semblerait donc que même en DSP le contrôle ne soit pas garanti et la confiance ne soient pas garantis.

     

    ==>Il faudrait prendre beaucoup de temps! Eh oui! expliquer ce qu'on fait prend du temps. Mais n'est-ce pas aussi le rôle des décideurs que d'expliquer, de proposer, d'organiser le débat objectif avant de décider. Un sujet comme celui de la gestion de l'eau n'est-il pas d'importance suffisante? Suffit-il d'avoir été élu pour que les décisions puissent être prises ensuite à l'insu des citoyens? Enfin, si débat il y avait, des citoyens de tous bords viendraient s'informer. Nombre de personnes aimeraient en savoir plus, nous les rencontrons dans la rue, sur les marchés, lors de nos réunions.

     

    ==>A-t-on intérêt à reprendre la main sur l'eau?!! Qui est "on"? De notre point de vue, oui! La collectivité des citoyens (c'est ce que nous, nous mettons derrière"on") a intérêt à reprendre la main; ne serait-ce que pour éviter les surprises de 2M d'€ mais également pour s'assurer que chaque Euro dépensé par un usager servira à la gestion de l'eau et rien d'autre.Quant à reprendre la main les formes sont multiples, c'est justement ce à quoi il faut réfléchir.

     

    ==>Remarque tout à fait pertinente à ce sujet. En comptabilité publique tout est repérable, les comptes doivent être en équilibre et chaque dépense clairement identifiée. Quant à la création d'une société dédiée pour la gestion, cela ressemble plus à une usine à gaz qu'à une maîtrise des dépenses.

     

    ==>Il est regrettable d'être contraint à une "âpre négociation" avec un partenaire qui travaille pour le bien public.

     

    ==> Sans commentaire!

     

    ==>Pas davantage de commentaires

     


  • Quelques réactions en lignes sur le journal "Le Petit Bleu":

    "Je n'ai pas en tant que Maire un parti pris absolu en faveur d'une régie ou d'une délégation. Nous savons aujourd'hui qu'une délégation peut se faire dans des conditions plus équitables qu'il y a 25 ans, MAIS c'est un vrai défi en terme de construction de contrat, d'élaboration d'une tarification progressive, de mises en place de contrôles etc..

    (...)Dans ce contexte, une telle prise de position par le vice président en charge du dossier, est totalement inappropriée.
    L'étude qui a été effectuée par le cabinet Bourgois est de parti pris et incomplète." (extraits)

    Lire les commentaires

     

    SONDAGE DU MÊME JOURNAL:

    Distribution de l'eau : préférez-vous qu'elle soit gérée par le service public ou une entreprise privée ?
    • Le service public (59%)
    • Une entreprise privée (41%)

     


  • "Avant de choisir le mode de gestion de l'eau, il faut évaluer les coûts de chaque système pour ainsi opter pour le meilleur service." Depuis le mois de septembre, le collectif citoyen DIC'Eau, qui compte aujourd'hui une soixantaine d'adhérents, se mobilise pour que l'eau devienne un débat ouvert à tous.

    Pays de Dinan. La gestion de l'eau, un débat d'élus uniquement ?

    Des citoyens absents... Lire la suite

     


  • Des voix s’élèvent contre la façon dont la réflexion est organisée. Le collectif Dic’Eau critique l’absence de concertation avec les citoyens. Il estime que l’eau étant le bien de tous, elle doit être fournie par un service public. Dinan Communauté a confié l’étude de la question à une commission de 28 élus. Son président, Michel Daugan, dans une interview au Petit Bleu explique où en est cette réflexion. Mais il ne cache pas sa préférence pour le privé.

    A lire dans Le Petit Bleu du 3 décembre 2015.


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    Dans cet article publié en février 2012, Céline Hervé-Bazin, docteure en Science de l'Information et Communication spécialisée sur l'eau, souligne à quel point l'eau reste un sujet méconnu auprès du grand public. Pour cause, "le discours sur l'eau mélange les enjeux entre l'eau, une ressource ; l'eau, un service ; l'eau, une valeur universelle. Cette ambivalence condamne sa compréhension dans un effort de langage qui s'oublie. Résultat ? Les chercheurs et les décideurs politiques ne se comprennent pas ; les gestionnaires du service et les élus se combattent ; le public et les médias s'abreuvent de fausses vérités. Un constat émerge : il n'existe pas de réelle réflexion sur comment débattre sur l'eau, et sur quels sujets", expliquait-elle alors avant de rappeler que l'eau est un droit humain universel et que tout droit appelle des devoirs ("devoir de s'informer sur l'eau, devoir de ne pas la gaspiller, devoir de la protéger").

    Source:http://alternatives.blog.lemonde.fr/2013/03/22/a-leau-non-mais-a-leau-quoi/comment-page-1/http://alternatives.blog.lemonde.fr/





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